Les membres votants des deux associations : la SCCPQ et l’APAQ, ainsi que le Comité des anciens chefs pâtissiers,devront choisir qui sera détenteur du titre prestigieux. La remise se fera lors du 59e Gala du président, le 20 mai prochain. Le Potaufeu vous invite à découvrir ces trois remarquables professionnels.



Sébastien Bonnefis
, chef régional de Québec en 2010, est de nouveau finaliste au niveau national. Il possède une feuille de route des plus éloquentes en tant que Maître pâtissier, titre qui lui a été octroyé en France, après l’obtention de son brevet de maîtrise en Pâtisserie, confiserie et glacerie. Il a été couronné « Meilleur apprenti pâtissier, chocolatier, confiseur, glacier du département de l’Aveyron » dans le cadre du concours du Meilleur apprenti de France. Arrivé en 1993 à Québec, il fut, au cours des ans, Chef pâtissier au Palet d’Or ainsi qu’à la réputée Table de Serge Bruyère.

Depuis six ans, il est chef pâtissier et copropriétaire, à Québec, du Café-Boulangerie Paillard dont la réputation n’est plus à faire. Paillard a remporté, en 2010, le prix du « Meilleur croissant de Québec », concours organisé par un quotidien local, lors du passage de l’acteur Bill Cosby. En janvier 2012, un deuxième Paillard a vu le jour aux Galeries de la Capitale à Québec.

Parallèlement, il est enseignant et coordonnateur du programme de restauration au Collège Mérici où il partage son expertise avec la relève et ce, depuis 15 ans.

Le chef pâtissier Bonnefis a suivi plusieurs sessions de perfectionnement, notamment chez Cacao Barry   ; chez Valrhona, avec Patrick Chevallot, « Meilleur ouvrier de France » ; puis chez Michel Cluizel, avec Philippe Parc, aussi « Meilleur ouvrier de France » et champion du monde de pâtisserie. Toutefois la formation la plus prestigieuse qu’il ait suivie à ce jour reste, sans aucun doute, celle prise en septembre 2009, à Paris, auprès de Pierre Hermé, sur la confection des macarons et des pyramides de macarons.

Avant d’être élu Chef pâtissier régional de l’année 2010 dans la région de Québec, il s’est démarqué en remportant le prix du public lors d’un concours organisé par le Conseil des Monuments et Sites du Québec, en réalisant une reproduction du Château Frontenac en chocolat !

Sébastien Bonnefis s’est impliqué dans la communauté en faisant du bénévolat pour Moisson Québec, pour les cadets de l’air de Valcartier, et, début février 2011, il a été maître d’œuvre dans la réalisation d’un gâteau de 21 600 portions en forme de « Bonhomme Carnaval », qui fut distribué dans des foyers pour personnes âgées ainsi qu’à des gens défavorisés.

Sébastien Bonnefis fait de plus en plus d’apparitions médiatiques sur divers plateaux et chroniques : Radio-Canada, TVA, Télé-Mag, Moi et Cie, Gastronomie Weekend, Journal de Québec, Le Soleil, etc., où il partage sa passion avec le grand public.

Français d’origine, Fabrice Frelat a appris son métier au Québec. Il commença au début des années 70 à la Pâtisserie Albert Dubois. Persévérant et passionné par tout ce qui touche la profession, il est passé d’apprenti à pâtissier, étant responsable d’une petite brigade qui rêvait grand et travaillait fort. Ensemble, ils firent passer une pâtisserie familiale de 4 employés, desservant un marché local, à un détaillant en gros, vendant à l’échelle provinciale, embauchant plus de 160 personnes. Ce commerce, France Délices, est toujours actif et continue d’avoir une renommée très enviée sur le marché national.

Quelques années plus tard, il opte pour la restauration afin de perfectionner sa technique. Jeune et audacieux, il fonce et se joint à l’équipe de la Crêperie bretonne Ty-Breiz. Tout un défi l’y attend, entre autres :  élaboration des menus et ajout de pâtisseries maison. L’excellente renommée du restaurant montre mieux que tout commentaire la réussite de l’équipe.

Armé de ce bagage d’expérience, il se lance en affaire. En ’85 il fonde la pâtisserie La Châteauguoise qui connaît toujours du succès encore aujourd’hui. Il y mit à profit toutes les connaissances acquises au fil des ans. Ce furent 12 années de dur labeur, certes, mais quelle gratification que de rendre une entreprise aussi florissante. Très fier d’avoir réussi à démarquer son commerce dans la région, ce fut un véritable crève-cœur pour lui que de transmettre le flambeau à d’autres pour raison de santé.

La pâtisserie vendue, il se repositionne dans l’enseignement à l’École d’arts culinaires Pearson. Depuis son arrivée là-bas, il a organisé plusieurs levées de fonds afin que ses élèves profitent de diverses expériences enrichissantes. Il organise des voyages en France, à Ottawa et à Québec dans le but de faire avancer l’apprentissage de ses étudiants. Il est également entraîneur dans différentes compétitions de pâtisserie : les Olympiques de Montréal, le Croque en bouche, compétition de Chocolat, etc.

Au cours des dernières années, ses élèves ont remporté différents méritas (or, argent et bronze), un motif de fierté pour leur entraîneur-instructeur.

M. Frelat agit également comme conseiller et professeur auprès d’une pâtisserie à Kahnawake et participe à des salons culinaires autochtones afin de promouvoir de bonnes habitudes alimentaires dans cette communauté auprès de laquelle il travaille depuis bien des lunes. Il fut aussi fondateur d’un club social à but non lucratif qui vient en aide à sa communauté.

Membre professionnel de la SCCPQ, il s’implique dans des activités comme les soupers de levées de fonds des Chevaliers de Colomb de Sainte-Anne-de-Prescott. C’est une belle occasion de jumeler les étudiants de son école avec ceux d’autres institutions montréalaises et franco-ontariennes. Décidément la pâtisserie est sa fierté et la grande passion de sa vie.

Alain Garceau a consacré sa vie à sa passion. Au fil des ans, il a développé des habiletés qui font de lui un maitre dans l’art de préparer et présenter des chocolats, des pièces montées et des desserts raffinés. Pendant 18 ans, Alain Garceau a développé la réputation de la Pâtisserie Le Palais avant de s’associer à Mélanie Dubé et de poursuivreleur chemin sur la route du succès. Tout récemment, ils aménageaient dans des locaux plus vastes permettant de mieux servir une clientèle croissante. Le Palais est un acteur économique majeur au centre-ville de Shawinigan, tout en créant une vingtaine d’emplois.

L’entrepreneur-pâtissier se passionne pour la pâtisserie française, confectionnée de façon artisanale avec des ingrédients de qualité, tout en favorisant l’achat local. Grâce à la formation continue, il peaufine de nouvelles techniques et reste branché sur les nouvelles tendances.

Il a été fréquemment invité à démontrer son savoir-faire lors d’évènements prestigieux. Dans le cadre de l’Île aux saveurs, il offre des ateliers de brico-bouffe pour les enfants, y confectionnant également le dessert pour 250 personnes lors des Combats des Chefs en 2010 et 2011. Il participe au « Cocktail des micros » de la Chambre de commerce et d’industrie de Shawinigan. Au Salon des vins et fromages de Shawinigan, de concert avec un conseiller de la SAQ, il travaille sur les accords pâtisseries et vins. De 2002 à 2005, il s’implique dans l’organisation du souper des commanditaires du Festival Western de Saint-Tite…

En février dernier, il confectionnait le dessert d’un souper gastronomique pour 550 convives, organisé en marge des Jeux du Québec de l’été 2012, sous la présidence d’honneur de M. Jean Chrétien, ex-Premier Ministre du Canada. Durant la dernière année du mandat de ce dernier, M. Garceau a élaboré les desserts pour les soupers de différents dignitaires : les honorables Ricardo Lagos, Président du Chili, Jacques Chirac, Président de la France et Shimon Pérès, ancien Premier Ministre d’Israël.

Le candidat a une feuille de route impressionnante d’interventions régionales : participation à la réception de l’ouverture du Centre Bionest ; Salon des vins et bières de Shawinigan ; présence à l’émission La vie en Mauricie ; ambassadeur de la profession auprès d’élèves du primaire, du secondaire et dans les bibliothèques publiques…

En 2004, M. Garceau obtenait le titre de Chef pâtissier régional pour une première fois. En ’94 et en ’95, il gagnait en catégorie Commerce de détail au Gala distinction et il est encore en lice à l’édition 2011. Il s’implique également dans de nombreuses causes caritatives : Leucan, Téléthon du Noël du pauvre, et La tablée populaire de sa communauté.
Avec sa collègue, ils célèbrent en 2012 le 25e anniversaire de la Pâtisserie en offrant gratuitement à la population un gâteau de 1 000 portions représentant le centre-ville en 3D (plus gros gâteau de l’histoire de la région).